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Journal personnel de Catherine no 23 : 2 août 2031, 11h11, samedi


Je connais la culpabilité. La petite. La lancinante. La quotidienne. Celle qui découle du regret d’avoir trop mangé. Ou de la crainte d’avoir l’air ridicule lors d’une conférence parce qu’on ne s’est pas suffisamment préparé. Et la grande. La profonde. Celle qui menace notre manière de vivre. Celle qui provoque une peur viscérale de mourir ou de perdre un être cher parce qu’on a commis une grave entorse à notre intégrité. Je la connais aussi, car j’en ai fait le sujet de mon doctorat. C’est pourquoi j’ai su exactement ce que je ressentais lorsque j’ai découvert cet article de La Presse canadienne ce matin :


Un médecin de l’Hôpital Général de Montréal retrouvé mort dans sa voiture. Au petit matin du 2 août, le Dr Mircea Pandele a été retrouvé mort au volant de sa voiture devant l’Hôpital Général de Montréal. L’obstétricien de 67 ans a été découvert par une infirmière qui rentrait chez elle après son quart de nuit. La direction de l’hôpital n’a pu préciser les motifs de la présence du médecin sur les lieux étant donné que celui-ci ne pratiquait plus depuis près de 2 ans. Selon les premières constatations, le Dr Pandele pourrait avoir été victime d’un malaise cardiaque. Les policiers poursuivent leur enquête et une autopsie sera réalisée pour établir les circonstances du décès. Originaire de Roumanie, l’obstétricien vivait depuis 50 ans dans la région de la Montérégie.

Le Dr Pandele était la seule personne à connaître la vérité. Il est désormais trop tard pour faire la lumière sur le mystère de la naissance de Simon. J’aurais peut-être dû tout lui dire. Il aurait peut-être réussi, lui, à le faire parler. Mais il est trop tard. Et je devrai vivre avec la crainte qu’il découvre un jour la vérité. Saurait-il me le pardonner? Pourrais-je me le pardonner?


Catherine, 2 août 2031, 19h07, samedi


– Mom? cria mon fils en franchissant la porte d’entrée du rez de chaussé.

Je bondis sur mes pieds et me précipitai hors de mon bureau pour dégringoler l’escalier. En dévalant les marches, j’entendis les voix de Mathieu et Jonathan, les deux meilleurs amis de Simon. Je réprimai une pointe de déception.

Je les retrouvai dans la cuisine. Simon sortaient des pâtes fraîches et deux bouteilles de vin blanc de son sac à dos pendant que ses amis grimpaient sur les bancs qui bordaient l’îlot.

– Tu manges avec nous? Je fais des carbonara, me demanda-t-il.

– Avec plaisir. Salut, les gars.

– Salut Madame M! s’exclamèrent Mathieu et Jonathan en choeur.

– J’espère que tu as acheté du bacon, il n’y en n’a plus, fis-je remarquer.

Simon sortit deux paquets de bacon de son sac à dos.

– Tadaaa!

Jonathan arracha les deux paquets de viande fumé des mains de Simon et les pressa sur son coeur avec un air amoureux.

– Vous pouvez manger les pâtes, moi je me réserve le bacon, dit-il en embrassant les deux paquets de bacon avec ardeur.

Mathieu tendit la main pour récupérer le bacon et Jonathan se mit à grogner.

– Partage!

Jonathan se résigna et remit le bacon à Mathieu qui le plaça aussi loin que possible de son ami.

Simon sortit quatre coupes de vin des armoires, qu’il remplit avant de nous en tendre chacune une.

– Et pour accompagner notre repas gastronomique de ce soir, voici un vin d’exception qui nous provient de la Loire, dit Simon d’une voix nasillarde, tentant d’imiter celle du chef d’une émission de cuisine à la mode.

– Tu l’as pas pantoute, man! répliqua Jonathan. Il dit « Loèrre », pas « Loire »!

Mathieu et Jonathan essayèrent d’imiter le chef cuisinier à leur tour, me prenant à témoin pour déterminer celui qui était le meilleur. Je m’en sortis en leur assurant qu’ils étaient tous les trois très bons, ce qui m’attira des commentaires dépités.

– Come on, mom! On n’a plus quatre ans, personne ne va pleurer si tu dis qu’il y en a un qui est meilleur que l’autre. J’avoue que tu l’as vraiment bien, Jonathan.

– C’est vrai, approuvai-je.

Celui-ci se leva et se plia en deux pour faire un salut.

Et Mathieu fit semblant de se mettre à pleurer, provoquant l’hilarité générale.

Je pris une gorgée de vin en observant mon fils affuter le couteau sur la queue de rat. Mon fils… Était devenu un homme. J’avais fait du bon boulot. Il était brillant, sérieux, gentil, généreux, charmant, spirituel… Et il savait faire la cuisine. Il était parfait! Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander : Et si tout ça partait en fumée? Par ma faute. Et si j’avais tout gâché? Je frissonnai. Simon était ma raison de vivre, je ne pouvais pas le perdre…

Simon agitait sa main devant mes yeux.

– Houhou, mom! Où es-tu?

J’esquissai un sourire contrit.

– Excusez-moi, j’étais dans la lune. Qu’est-ce que tu disais?

– Tu sors avec nous tantôt? On va voir un spectacle de musique folk.

– Non, merci, il faut que j’aille au gym.

– Un samedi soir? questionna Mathieu.

– Oui, j’aime particulièrement y aller le samedi soir, il n’y a à peu près personne. Je n’aime pas avoir à attendre pour utiliser les appareils.

– Peut-être, mais c’est pas comme ça que tu vas rencontrer quelqu’un.

– Je m’entraîne pour être en forme, Simon, pas pour draguer.

– Il n’y a rien de mal à joindre l’utile à l’agréable, argumenta-t-il.

– Tu sais, j’ai déjà trouvé l’homme de vie, c’est toi! répondis-je avec un sourire moqueur.

– Mom, t’as même pas 50 ans, ta vie n’est pas finie, rétorqua Simon.

– Simon a raison, Madame M, et, je suis un peu gêné de vous dire ça, mais vous êtes vraiment pétard, ajouta Jonathan, le visage écarlate. C’est du gaspillage.

– Et vous savez, Madame M, poursuivit Mathieu, notre génération haït ça, le gaspillage.

J’éclatai de rire.

– Vous êtes bien aimable, les gars. Mais à voir la quantité de bacon que Simon va mettre dans son carbonara, je suis mieux d’aller faire travailler mes fesses. Surtout si je veux rester pétard comme tu le dis si bien Jonathan. En plus, le folk, ça m’énerve. Je trouve ça braillard, je suis incapable d’écouter ça. Et, de toute façon, il me semble que ce n’est pas très bon pour la drague de traîner une vieille picouille comme moi, non?

– Au contraire, les filles trouvent ça plutôt mignon, répliqua Simon. Et il est temps que tu te remettes à sortir un peu.

– En fait, Madame M, c’est plutôt Simon qu’on devrait envoyer au gym. Aussitôt qu’il est dans le portrait, plus aucune fille ne s’intéresse à nous, renchérit Mathieu.

Simon fit semblant de tousser et on put entendre le mot « jaloux ».

– Je ne suis pas jaloux, c’est vrai…

– C’est pas de ma faute, c’est parce que vous vous comportez comme des rustres…

– « Vous vous comportez comme des rustres », gna, gna, gna. T’essaie de nous impressionner avec ton vocabulaire? Change pas de sujet! l’interrompit Jonathan.

– C’est parce que j’en ai du vocabulaire, justement. Ça prouve exactement ce que je dis, martela Simon. C’est certain que si vous vous comportez en néandertalien, les filles sont automatiquement attirées par moi qui n’est que grâce et raffinement.

– Grâce et raffinement, oh boy! Tu y vas fort, commenta Jonathan.

– Alors, poursuivit Mathieu, si, nous, on est des néandertaliens, toi, tu es quoi? Un cromagnon?

Simon leva les yeux au ciel et posa son index sur son menton, faisant semblant de réfléchir.

– Non, moi je suis un post-cromagnon…

On a tous éclaté de rire et ils se sont mis à parler en même temps de personnes que je ne connaissais pas. J’étais trop vieille, j’étais larguée.

Bientôt, il tombera amoureux d’une gentille fille avec laquelle il emménagera. C’était le cours normal des choses. Il est peut-être l’homme de ma vie, mais je ne suis pas la femme de la sienne. La question n’est donc pas si je vais le perdre, mais comment et quand. Et à ce moment-là, qu’est-ce que je ferai de la mienne?


Journal personnel de Catherine no 23 : 2 août 2031, 2h16, dimanche


Je ne suis pas le genre de personne qui aime à ressasser le passé. Je n’en ai pas encore l’âge. Mais, ce soir, particulièrement, je me languis de ma jeunesse. Des longues heures de sommeil imperturbables, et, surtout, des certitudes inébranlables. Être capable de dormir n'importe quand, n'importe où, et de croire si fort en quelque chose que celle-ci donne un sens à l’existence au point que l’on n’hésiterait pas à lui sacrifier notre vie. Il y fort peu de sujets qui se prêtent à ce genre de ferveur : l’amour, un principe, un dieu.

Malgré toutes les tentatives d'Angela pour me convertir à sa religion, je n'ai jamais été croyante. Même si je ne regrette pas mon athéisme, ce soir j'aimerais juste être persuadée que l'humain a un rôle à jouer dans le destin de l'Univers. Que ma petite tragédie personnelle n'est peut-être pas vaine. Que ma vie n’est pas aussi futile que celle du drosophile qui volète furtivement au dessus de mon bol à fruit. On a la preuve, grâce à Copernic, que la Terre n'est pas au centre de la Création comme le prétendait l'Église, et les physiciens modernes sont en train de démontrer que notre Univers ne serait pas unique. À cette échelle, la race humaine dans son ensemble n'est qu'une poussière infinitésimale. Que peut signifier alors « être un humain »? Jusqu'à tout récemment, nous pouvions encore nous accrocher à la conviction que certaines habiletés permettaient de nous distinguer des animaux et des insectes. Que des caractéristiques, comme la créativité, l’empathie et la capacité de planifier à long terme, nous extirpaient de la banalité de la catégorie des mammifères pour nous hisser à celle d’être humain. Des recherches récentes ont toutefois prouvé que certains animaux possèdent aussi ces capacités. De plus, avec l’apparition d’ordinateurs toujours plus performants qui peuvent désormais simuler la conscience humaine, faire des calculs mathématiques impossibles à l’Homme et augmenter nos performances physiques et cognitives, cette distinction qui faisait de l’humain un être exceptionnel s’est écroulée. À quoi pouvons-nous encore nous accrocher?

Seule, la créature de l’Homme, le Moi, nous permet de faire l’expérience de sentiments d’une grande complexité qui sont encore hors de portée du règne animal et numérique. Des sentiments d’une profondeur abyssale qui nous proviennent d’un autre âge, et qui marquent la frontière entre la vie réelle et la vie spirituelle. De tous les sentiments qui agitent le cœur de l’humain, la culpabilité constitue une expérience humaine universelle qui est hautement porteuse de sens quant à notre humanité. La culpabilité doit d’ailleurs avoir été le premier sentiment qu'ont ressenti Adam et Ève après avoir mangé la pomme de l'arbre de la connaissance. Et Jésus n’est-il pas venu sur Terre pour racheter nos « fautes »?

Dans ma thèse de doctorat, je définissais la culpabilité comme le sentiment qui découle des conséquences inopportunes de nos comportements. J’avais donc assimilé la culpabilité à un régulateur prémoral nous permettant de corriger nos actions et de guider nos pas vers le progrès. C’est d’ailleurs ce que j'enseigne dans mes cours depuis près de vingt ans. Pourtant, si mes certitudes à ce propos étaient vraies, je dormirais paisiblement en ce moment et mon cœur ne cognerait pas aussi violemment dans ma poitrine. Je pourrais tenter de me convaincre que ces symptômes sont le produit de l’expérience, le prix de la maturité, ou les effets de mes hormones révoltées, mais, en réalité, le résultat de mes choix et de mes compromis me hante. Et il se présente à moi sous forme d’une nostalgie de l’impossible. Le théâtre de mon inaction me prive du repos. En effet, je regrette quelque chose que je n’ai pas fait. Je me sens coupable d’une action que je n’ai pas commise. De quoi résulte alors ce sentiment de culpabilité? D’avoir omis d’avouer à Simon que je n’étais pas sa mère ou tout simplement de ne pas l’être?

Ainsi, la culpabilité pourrait être le résultat de l’écart entre nos intentions et les faits. Du divorce entre nos aspirations et la réalité. La sensation que la matière nous trahit. La preuve empirique que tout nous échappe. Que nous sommes irrécupérables, damnés. Car la culpabilité est le contraire de l’innocence. Une fois souillé, il est impossible de retrouver la pureté. Une fois chassé du paradis, il est impossible d'y revenir. Mais si aucune rédemption n’est possible, à quoi la culpabilité peut-elle bien servir? Pour trouver le sommeil, devrais-je, moi aussi, attendre le retour du Messie?


Pour lire la suite, c'est par ici : Chapitre 1 : 2031, partie 2

Celui qui a un « pourquoi » qui lui tient lieu de but, de finalité,

peut endurer n’importe quel « comment ».

Nietzsche


Dr Pandele : 1er août 2031 23h55, dimanche


Le vieil homme avait attendu que l’agent de sécurité qui surveillait l’entrée principale de l’hôpital soit parti réchauffer son café pour sortir à l’extérieur. Il prit soin de remonter le col de son pardessus et d’enfoncer sa casquette sur ses oreilles pour qu’on ne puisse pas l’identifier sur les vidéos des caméras de surveillance situées dans le hall et à l’extérieur. Précaution sans doute inutile, car il était plus que probable que personne ne s’aperçut jamais qu’on avait dérobé un dossier vieux de plus de 20 ans. Mais le dossier allait être numérisé dans les prochains mois. Il pourrait ainsi devenir la proie des fouineux et servir à discréditer des gens très haut placés. Il devait s’en débarrasser.

Il se dirigea d’un pas rapide vers la rue pour rejoindre sa voiture. À la première heure demain matin, il ferait une copie du dossier qu’il irait ensuite déposer dans son coffre à la banque avant de remettre l’original. Cette copie, il espérait, garantirait sa sécurité.

Le souffle court, il déverrouilla la portière et s’installa sur le banc après avoir déposé le dossier sur le siège du passager. Il tendit une main tremblante pour attraper la ceinture de sécurité et constata avec surprise que son siège n’était plus réglé à sa taille. Il était reculé au maximum vers l’arrière. Craignant tout à coup s’être trompé de voiture, il posa le regard sur son reste de sandwich de la veille qui durcissait dans le panier séparant les deux sièges avant. Rassuré, il allait se pencher pour avancer son siège quand un voile flou s’abattit sur ses yeux. Quelqu’un, assis sur la banquette arrière, venait de rabattre un sac de plastique transparent sur sa tête. Il lutta pour le retirer, mais son assaillant colla le sac autour de son cou grâce à du ruban électrique. Il tenta d’atteindre le klaxon et la poignée de la portière, mais l’inconnu tirait sur le ruban électrique, le maintenant immobilisé contre son siège. Il savait ce qui se passait en lui. Le danger et la peur lui faisaient sécréter une forte dose d’adrénaline, qui augmentait son rythme cardiaque et dilatait ses bronches, accélérant sa respiration et précipitant le manque d’oxygène. Il savait qu’il en avait pour peu de temps. Il essaya de croiser le regard de son agresseur dans le rétroviseur, mais il n’entrevit qu’une casquette rouge. Bientôt, ses tentatives pour se libérer se firent plus faibles, ses ultimes efforts se concentrant sur la recherche d’oxygène. Mais il n’avait plus d’oxygène à respirer dans le sac. Sa vision se brouilla. Ses bras se crispèrent, ses mains griffant le vide devant lui, et ils retombèrent mollement de chaque côté de son corps sans vie.

L’homme à la casquette rouge compta jusqu’à quinze, puis retira le sac en décollant soigneusement le ruban électrique. Il se signa en souriant. Il était toujours stupéfié que ses victimes dans leur panique ne pensent pas à déchirer le sac de plastique pour pouvoir respirer. Bien sûr, ça ne ferait que retarder l’inévitable, car il avait un couteau dans sa poche pour les récalcitrants, mais il n’avait jamais eu à s’en servir. Heureusement, car il serait fort difficile de faire croire que quelqu’un qui venait de se faire égorger était mort de cause naturelle. C’était, selon lui, la preuve que Dieu soutenait leur projet.

Il se pencha sur le siège avant pour attraper le dossier et en profita pour fermer la bouche et les yeux de sa victime. Il sortit du véhicule et se mit à courir, le dossier sous le bras, pour rejoindre sa voiture qu’il avait garé quelques rues plus loin. Il déverrouilla le coffre et y jeta le dossier, sa casquette, ses gants et son imperméable. Il s’installa au volant et démarra la voiture grâce à la commande vocale. Malgré l’heure t

ardive, il regarda des deux côté de la rue avant de s’engager sur la voie.

À présent, il ne lui restait plus qu’à se rendre à l’Église où un prêtre se chargerait de lui donner l’absolution. Il n’avait que quelques kilomètres à parcourir, mais il devait faire preuve de prudence. Un malheur était si vite arrivé. Et il ne voulait pas prendre le risque se retrouver en Enfer.


 

Pour continuer votre lecture. c'est par ici : Chapitre 1 : 2031, partie 1

Pour sauver leur fils, elles auront besoin d’un miracle. Mais, ça peut s’arranger.


Le 24 mai 2006, La Tour de la Paix à Ottawa s’arrête pour la première fois en 28 ans. Les aiguilles de l’horloge indiquent 7h28 et la nouvelle a l’effet d’une bombe chez les résidents d’un petit village de la Montérégie, Jérusalem, qui y voient un signe de Dieu. En effet, ces chiffres viennent enfin prouver ce que Albert Simpson professe depuis longtemps : le Second Messie reviendra au Canada. Il est décidé à préparer sa venue. Et Angela, sa fille, est prête à tout afin de prouver qu’elle est destinée à jouer un rôle crucial dans l’avènement de la fin du monde.


5 avril 2010 : À la suite de sa tentative de suicide avortée, Catherine tente de trouver une raison de vivre. Après être passé d’un psy à l’autre sans succès, elle se retrouve chez un thérapeute qui la traitera par la littérature. Il l’enverra également faire un atelier de gestion de la colère dans un club de combat d’oreillers, le Pillow Fight Club, où elle va rencontrer Évangéline, Cecilia et Angela qui partagent sa quête. Plus adolescentes, pas encore tout à fait adultes, à plus de 25 ans, si elles espèrent toutes vivre en accord avec leur âme, elles se demandent ce que ce nouveau siècle peut bien leur offrir qui soit digne de leur courage. Et Angela tentera de profiter de leur fragilité pour les attirer vers le bon chemin. Avant qu’il ne soit trop tard.


2 août 2031 : Simon, le fils de Catherine, est écartelé entre deux mondes spirituels : celui de la magie et celui de la religion. Il va devoir décider qui il veut être et à quelle famille il appartient : celle du coeur ou celle du sang. Entre Cornélius Schrödinger, l’Illusionniste, pour qui Simon travaille depuis son tout jeune âge et Albert Simpson, chef de l’opposition du Canada, qui est bien déterminé à former un gouvernement majoritaire aux prochaines élections, une guerre éclate pour s’approprier la destinée du jeune homme et celle du Canada tout entier. Pendant ce temps, les morts s’accumulent et réveillent d’anciens mystères. Alors qu’à l’aube de la cinquantaine, leurs hormones commencent à faire des siennes, Catherine et ses amies se demandent si elles ont été à la hauteur des choix qu’elles ont faits dans le passé, ranimant de vieilles blessures qu’elles croyaient guéries.


Pillow Fight Club est un drame politico-métaphysique qui se déroule à plusieurs époques différentes. Il suit les histoires de Catherine, Évangéline, Cecilia et Angela et fait alterner plusieurs moments charnières dans la vie de ces femmes qui, chacune à sa façon, cherche à contenir l’apocalypse qui se produit en elle.


Pour lire le prologue, c'est par ici!


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