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J'aurais voulu être un dictionnaire...

La première fois qu’on m’a demandé ce que je voulais faire plus tard, j’ai répondu : « dictionnaire. » Pour moi, c’était ce qui contenait tous les mots du monde. En effet, très tôt, j’ai su que ce que je désirais le plus, c’était d’inventer des histoires. Je me souviens encore de mon impatience à apprendre à écrire. Aussitôt mon cahier d’écriture complété en deuxième année du primaire, je me suis mise au travail. Et en sixième, j’avais écrit et illustré 6 petites histoires.

 

J’ai poursuivi au secondaire où j’ai tenté de me mettre au roman. J’étais une fanatique des Fantômette et la série de Georges Chaulet a beaucoup influencé les intrigues que je voulais mettre en scène. Je n’ai toutefois jamais réussi à finaliser un roman à cette époque. Je ne possédais ni la discipline ni les compétences requises pour mener à terme un projet de cette envergure.

 

Et puis, il y a eu un moment charnière en secondaire 3 où j’ai enfin pu accéder à la bibliothèque des plus vieux au Couvent de Lévis. C’est là que j’ai découvert des séries pour adultes comme San Antonio qui a fait exploser ce que je croyais qu’était la littérature. Il faut dire qu’à cette époque, il n’y avait pas de littérature jeunesse comme on la connaît maintenant. Une fois qu’on avait terminé les livres pour enfants, on passait directement à la littérature pour adulte. Je suis devenue lectrice boulimique et ma production personnelle s'est raréfiée. Il faut dire qu’à cette époque, j’étais trop occupée à être une adolescente. Je ne produisais des histoires que pour les cours de français. Ce sont d’ailleurs les seules fois où je me suis attirée des commentaires enthousiastes et même élogieux de mes enseignants. Pourtant, lorsqu’il m’a fallu prendre une décision concernant mon avenir professionnel, j’ai laissé des impératifs d’ordre pécunier reléguer ma passion au rang des passe-temps. 

 

Je ne me suis remise à l’écriture que quelques années après l’université, à la suite de la remise en question personnelle qui a suivi un burn-out. C’est là que j’ai décidé de prendre ma passion au sérieux. J’ai écrit plusieurs nouvelles. Ma troisième, Mémoires d’un disparu a remporté une mention spéciale du concours de nouvelles du défunt journal Voir. Nouvelle qui a par la suite été publiée chez Guérin. Mais si j’avais acquis de la discipline, je ne parvenais pas à trouver ma voix. J’étais en effet trop pétrifiée par l’impératif d’honorer mes héros écrivains pour être en mesure d’apprécier le résultat de mes efforts. J’ai donc décidé de trouver du travail dans le milieu de l’édition. Ce fut mon école de l’écriture. 

 

Plusieurs années plus tard, je me suis ensuite réattaquée au roman. Comme  il s’agissait de ma première tentative, j’ai voulu me faciliter les choses en rédigeant un roman jeunesse. Grossière erreur. Pour mon histoire, j’ai inventé une nouvelle mythologie à partir du Big-bang. Et parvenue à la fin, je me suis rendue compte qu’un de mes personnages principaux était un « vilain », ce qui a bouleversé mon intrigue et m’a obligée à prendre un temps d’arrêt. C’est comme ça que j’ai décidé d’écrire un chick-lit. Justine ou Comment se trouver un homme en 5 étapes faciles publié chez Stanké a connu un petit succès. En effet, au niveau des chiffres de ventes au Québec, il s’agit tout de même d’un best-seller. J’ai ensuite écrit Le maître shibari, un roman érotique, pour la collection « Rouge » de Groupe Librex. Mais ce n’est vraiment qu’avec Pillow Fight Club, mon roman en chantier, que j’ai enfin eu l’impression de débuter mon oeuvre.

 

Je vous invite à aller à la page publications pour voir les livres que j’ai publié. Je vous invite également à aller à la page Pillow Fight Club, pour aller télécharger le prologue et le premier chapitre de mon roman en cours d’écriture.

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